Grâce aux neurosciences, nous pouvons observer le fascinant et vaste réseau de connexions des structures neuronales.
Ainsi le cerveau est composé de cellules qui, prises individuellement, ne sont ni très « intelligentes », ni très « compétentes ».
Mais dès qu’elles interagissent entre elles, elles donnent naissance aux facultés mentales les plus brillantes, comme la perception, l’intelligence, la créativité, la mémoire…
Ces phénomènes que nous qualifions d’ « émergents » parce qu’ils dépassent infiniment les capacités des entités dont ils sont issus, sont en réalité le fruit des actions et rétroactions qui ont constamment cours entre tous les neurones.
Et bien le corps fonctionne tout entier aussi sur ce modèle de réseau.
Le foie interagit à chaque instant avec les reins, qui interagissent avec la tension artérielle, avec la qualité du sang, la production d’urine, les cocktails des hormones,etc
Tout comme les neurones, l’organisme produit lui aussi des propriété émergentes.
Et, comme pour le cerveau, ces propriétés constituent une sorte d’ « intelligence », cette « intelligence du corps », que nous sommes plus habitués à la désigner sous le nom de « santé ».
Qu’est d’autre la santé, en effet, que la résultante d’un fonctionnement harmonieux et équilibré de tous les systèmes qui constituent l’organisme ?
Quand ce fonctionnement se détraque, il ne suffit pas de s’acharner sur l’organe qui a l’air de flancher, il faut chercher à restaurer l’équilibre de l’ensemble.
C’est toute la sagesse des médecines ancestrales et de la Sophrologie : synthèse admirable de ces savoirs ancestraux les plus efficaces.
Comprendre que soigner, c’est rétablir aussi l’équilibre au sein du corps et de l’esprit qui l’anime ce que le Pr Caycedo définit comme l’équilibre de la conscience.
Merci au travail de David Servan-Schreiber qui a su porter cette analyse aux malades, aux médias.
Son dernier témoignage On peut se dire au revoir plusieurs fois est juste et posé.
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