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Optimiser son apprentissage en utilisant la force de la phénodescription

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11 réponses à “Optimiser son apprentissage en utilisant la force de la phénodescription”

  1. Marie Emmanuelle RAILLARD-FAULON

    Bonjour Charlotte

    La pratique m’a amenée où je ne m’attendais pas.

    Je m’explique. J’ai refait la pratique sur la vivante de la peau.
    Ma première phéno était plutôt orientée sur les sensations au niveau de ma peau, sensations corporelles, fourmillements, picotements, variations de température, relâchement cutané au niveau du visage…

    Puis la pratique de la phénodescription et alors, je prends conscience de l’importance de ma peau qui m’apparait alors comme une couverture, le détecteur entre l’extérieur et l’intérieur, une sorte de protection. Elle fait le lien entre l’extérieur et l’intérieur. Le mot “lien” m’apparait, puis “faire lui lien”, puis un “passage”. Je suis dans un timing où effectivement il y a un évènement de passation et de lien. Sauver ma peau c’est ce qui m’est resté à la fin de la pratique.

    Sur le plan professionnel, effectivement, cette pratique permet d’aller au delà, d’approfondir les vivances et l’impact sur les prises de conscience de changement ou pas.

  2. Christina Duranty

    Phénologies juste après la pratique

    je ressens au niveau de mon visage, un filtre. Un peu comme si il y avait une couche de protection, un film impénétrables au niveau de mon visage, un filtre. Un peu comme si il y avait une couche de protection, un film impénétrables imperméable imperméable qui glisse peut-être sur tout le corps mais je ne le ressens qu’au niveau du 1er et 2° système .En relance je perçois très clairement des vibrations, frétillements au niveau de mon 5° espace, je le vis comme quelque chose qui s’active et qui est en marche.
    Tout est fluide, les personnes semblent être convaincues que la sophrologie les aide, et ont hâte de vivre la séance prochaine.
    Je reste confiante, même avec des difficultés, je suis étonnée mais pas surprise de ne pas avoir de tensions qui s’éveillent en moi , je reste dans ma présence et je continue à guider ma séance, dans un sentiment de calme et de douceur, je suis enveloppée par cette vague de confiance
    totalisation: je suis confiante, je suis prête à me lancer, et en écrivant ceci mon cuir chevelu s’active un peu comme pour validé, “oui, enfin, elle comprend!”

    Phéno viv.
    1ere j’entends et je vois (c’est ce qui monte à ma conscience)

    “Tu es capable de vivre la vie que tu aspires..”,
    “Tu es solaire, un soleil en ébullition !”


    Je suis capable de vivre la vie que j’aspire car je suis solaire, un soleil magnétique en ébullition!
    Je peux y aller en confiance le champs des possibles est ouvert pour la rëussute de mes projets tant sur le plan, perso, pro et existentiel, je suis à ma bonne place et j’accède au niveau supérieur

    c’est mots vibre encore en moi, je les ressens, dans mon coeur.

  3. Patricia BURNEL

    Un grand merci Charlotte pour tous vos retours.
    J’ai déjà regardé effectivement la masterclass de Geneviève Lautier et c’est là d’ailleurs que j’ai compris l’importance des temps de pauses d’intégration. Et pour répondre à votre dernière question, oui je laisse des pauses d’intégration, sans parler bien sûr, pour faire émerger les ressentis. Je vais orienter mes phénos en suivant tous vos conseils… Je vais l’expérimenter. Merci Charlotte

  4. Patricia BURNEL

    Bonjour Charlotte,

    J’ai choisi de pratiquer une visualisation senso perceptive : J’ai d’abord senti la fraîcheur de mes pieds sur le sol (j’étais en chaussettes) et la fraîcheur de mes mains sur mes cuisses, qui a refroidi toutes mes cuisses. Après les 3 tensions j’ai senti tout mon corps allégé, c’était agréable et ça m’a procuré une sensation de bien-être global. J’étais plus détendue. J’ai visualisé une salle d’entreprise dans laquelle j’intervenais en tant que sophrologue et je faisait pratiquer une RD en groupe. J’étais d’abord debout derrière une table et je touchais mes feuilles de notes, puis je me suis déplacée et j’ai commencé un exercice de RD devant un groupe de 10 personnes qui étaient debout. J’ai vu leur sourire avenant et elles étaient coopératives et réceptives à l’exercice que je leur faisait pratiquer. Je les regardais, elles avaient les yeux fermés et suivaient mes consignes en même temps que je faisais les mouvements.
    J’en ai ressenti une grande satisfaction et de la gratitude. Parce que j’étais reconnaissante de leur implication et c’était gratifiant. Je me sentais bien, à ma juste place.

    Puis la phéno en mode vivantielle : Cette visualisation du futur m’immerge dans le champ des possibles grâce à la vivance. C’est ça pour moi l’intentionnalité. Ce qui m’amène à penser que la force de notre esprit est vaste. Ce qui raisonne en moi est “croire en soi” et c’est ce qui fait sens pour moi. Je prends conscience, mais c’était déjà le cas, de mon envie, de mon élan et de mon besoin d’aider les autres.

    Charlotte, j’ai une question qui est essentielle pour moi dans ma pratique de sophrologue : avec la répétition de la pratique et grâce aux formations que j’ai eue, j’arrive facilement désormais à exprimer mes ressentis physiques, mentaux et émotionnels. Mais j’ai constaté que ce n’était pas le cas pour la plupart de mes clients. Ils sont du mal à trouver des mots et cela revient souvent à “je me sens bien” ! Alors je questionne, j’essaie de creuser mais sans beaucoup de résultats. Sans doute que je m’y prend mal et cela me frustre car je n’arrive pas à approfondir les phénos. Et pourtant, heureusement, cela n’empêche pas les accompagnements de progresser mais je suis persuadée qu’ils pourraient être beaucoup plus efficaces.
    Que faire pour enrichir leur vocabulaire ?

    1. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Bonjour Patricia

      Tout d’abord, merci à vous d’étrenner ce nouvelle partie !
      Je vous invite vraiment à répéter cette exercice sur de très nombreuses pratiques pour percevoir comment ce style de phénodescription enrichit votre vivance et lui donne un aspect plus puissant et plus existentiel.

      Concernant votre question sur la phénodescription “pauvre” de vos clients, il me faudrait plus de détails sur votre fonctionnement : que voulez-vous dire pas “je questionne” ? Quelles questions posez-vous par exemple ? Quand qqn vous dit “je me sens bien”, comment réagissez-vous, comment intéragissez-vous ?

      J’attends vos réponses avant de vous donner MA méthode ^^

      Charlotte

      1. Patricia BURNEL

        Bonjour Charlotte,

        Lors des phénos, je demande ce qu’ils ont ressenti pour chaque RD et Sophro, ressentis physiques (quelles parties du corps ?), ressentis mentaux (et mentalement, qu’avez-vous ressenti ?), ressentis émotionnels ? Quand ils me répondent “bien”, j’essaie de creuser “bien… c’est-à-dire ?” et là souvent, grand vide… “bien… calme… quoi… je ne sais pas quoi dire de plus…”

        Alors j’ai un jeu de cartes sur les ressentis corporels et émotionnels et dans ce cas, je leur demande de me donner les cartes qui correspondent à leurs ressentis, pour les aider à être plus à l’écoute de leur corps, de leur mental et de leurs émotions…

        1. Charlotte Weiss
          Charlotte Weiss

          Hello Patricia

          Moi aussi parfois j’utilise un jeu de cartes avec les ados et les clients peu bavards ^^

          Quand les clients ont du mal à verbaliser pendant la phénodescription, je leur demande de fermer les yeux, de retourner dans leur vivance (celle qui a été la plus agréable par exemple) et de me décrire ce qu’ils ressentent : si besoin je leur donne des pistes : est-ce lourd ou léger ? chaud ou froid ? etc… Et je ne vais pas trop vite, les premières séances, je ne m’intéresse qu’au corps (je suis les degrés, comme nous l’avons vu dans le module 1). Je ne cherche pas à approfondir les “états mentaux” tant qu’ils ne sont pas plus connectés à leur corps. Parfois, il s’agit d’un manque de vocabulaire en terme de sensations. Il y a donc aussi un travail de pédagogie à faire (de manière subtile) : “je me sens bien” : – bien comment dans votre corps ? – calme ? Calme, ce n’est pas une sensation, c’est un sentiment. Comment ce calme s’exprime dans votre corps? ” Petit à petit, leur apprendre à différencier les sensations, des contenus mentaux (les jugements notamment) et les émotions/sentiments.
          (j’ouvre une parenthèse : si vous faites des RD avec intentionnalité type “les mains en griffes pour ramener le calme”, vous êtes dans la volonté d’installer un sentiment, pas une sensation. Donc peut-être cela peut-il aussi expliquer pourquoi ils s’en tiennent à “je me sens bien, calme”. pas forcément, hein, mais il pourrait être intéressant d’analyser les phénos en fonction de vos propositions, d’un point du vue purement phénoménologique 🙂 )

    2. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Hop, question additionnelle : comment guidez-vous les pauses d’intégration pendant la pratique ?

      1. Patricia BURNEL

        Comment je guide les pauses d’intégration :
        – Pour chaque RD, à la fin de chaque mouvement (donc 3 fois en tout), je demande d’accueillir leurs ressentis, sans chercher à les analyser, il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses, juste accueillir ce qui vient ici et maintenant…
        – ressentis physique ? peut-être (le coeur qui bat plus vite, des fourmillements dans… ou peut-être pas, une sensation de chaud, de froid ?… les épaules plus légères ? les mains happées par la gravité ? etc…)
        – et mentalement ? que ressentez-vous ?…
        – et émotionnellement ?…
        – Prenez conscience de … (l’objectif de la RD…)

        – Et en sophronisation, je fais des pauses d’intégration quand il y a besoin, selon les sophros, dans le même style…

        Et pour la Phénodescription, je questionne en fin de séance, à l’issu de tous les exercices de la séance. Mais je me demandais si l’impact est le même si j’interrogeais à la fin de chaque exercice ? J’ai testé dernièrement et je me suis aperçue que comme les ressentis sont encore frais dans la mémoire et qu’ils semblent plus réceptifs dans l’instant (je le vois à leur tête, leur comportement à la fin de chaque RD), j’ai posé les questions à la fin de chaque RD et j’ai obtenu plus de réponses et de précisions. Est-ce que je peux procéder de cette façon ? et en revenant à la fin de la séance par une phéno globale ? Est-ce la phéno aura autant d’impact ?

        Je suis désolée Charlotte, si je pose trop de questions… Mais ça me semble tellement important pour moi ces phénodescriptions, pour l’évolution d’un accompagnement…

        1. Charlotte Weiss
          Charlotte Weiss

          Par rapport aux pauses d’intégration, est-ce que vous leur laissez du temps de silence pendant ces pauses ? Ou ces temps ne sont-ils remplis que par vos questions ?
          Je vous invite vraiment à aller visionner la masterclass gratuite de Genviève Lautier ici https://bienrelax.com/sophrologie-formation-sophrologue/formation-sophrologie-phenodescription/ pour comprendre tout l’intérêt des silences. C’est pendant les silences que les phénomènes peuvent émerger : les ressentis, les prises de conscience. Si le sophrologue remplit la pause de paroles, le client n’a pas d’espace pour accueillir ce qui pourrait – ou non – émerger. Il est normal en début d’accompagnement de laisser des temps de silence limité pour que le client ne soit pas happé par des pensées parasites (dans ces cas-là, je compte 3 à 5 cycles respiratoires de silence), mais rapidement, le terpnos logos devrait s’alléger au fur et à mesure des séances et les silences devraient être de plus en plus longs. (Vous l’expérimenterez dans le module 3).

          Pour le timing de la phénodescription, tout dépend de votre choix stratégique :
          – si chaque RD et chaque sophro est un élément distinct, alors, oui, une phéno par exercice est très pertinent.
          – si les RD +/- la sophronisation sont des éléments d’un tout, alors la phéno ne doit arriver qu’à la fin
          (je vous donne une métaphore de cuisine : vous pouvez décider de goûter à chaque ajout d’un ingrédient ou vous pouvez ne gouter que lorsque le plat est fini pour découvrir l’alchimie que cela a créée. Forcément, cela sera différent et cela vous apportera différentes sensations culinaires)
          En gros, c’est : que voulez-vous de vos phénodescription ? Obtenir des verbalisations de sensations ou faire émerger une vivance avec prise de conscience globale ?
          Et ça, ça peut aussi évoluer en fonction de l’avancée dans l’accompagnement : au début, on veut plutôt éveiller la vivance et la verbalisation des ressentis. Mais ensuite, on veut surtout que le client avant en conscience.

          Je vous laisse réfléchir à tout ça 🙂

          Charlotte

    3. Charlotte Weiss
      Charlotte Weiss

      Mes réponses en dessous ^^

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