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23 réponses à “Victime toi-même !”
Merci pour cette introduction toute en nuance. On comprend bien tout ce qui se joue, je me représente cela comme un millefeuilles où chaque couche compte et permet d’en atteindre une nouvelle.
Merci pour ces éclairages : je distingue la victime dans le rôle du triangle, et la proie, victime des intentions “toxiques” du persécuteur.
Je me demande si j’ai bien compris : la sensibilité profonde de la “proie” est de ne pas avoir été l’élue dans la vie du persécuteur…
Il peut y avoir des dynamiques toxiques sans pour autant qu’il y ait véritablement relation toxique.Hâte de poursuivre les modules pour en apprendre encore plus. Tout ce qui est dit est très intéressant et amène beaucoup de reflexions et de questionnement.
Je comprends qu’il faut faire preuve d’écoute active, de finesse et de patiente pour avancer pas à pas, au rythme de la personne. C’est difficile de se dire qu’on a vécu des manipulations pendant des années et qu’on a “gâché” tant d’années de sa vie. D’où le déni…
Bonsoir, merci pour les explications.
beaucoup de délicatesse, de discussion j’imagine en plus pour mener doucement la “victime” à reprendre sa place. vous parlez de processus, d’étapes. c’est ce que nous allons voir j’imagine ?
et si la personne reste et bloque sur son déni ? avez vous toujours réussis à lui faire reprendre sa place afin qu’elle veuille avancer dans les étapes suivantes ?
merciMerci pour votre question et pour votre intérêt.
Accompagner une personne victime de relations toxiques nécessite beaucoup de délicatesse et de discussion. Chaque personne avance à son propre rythme, et il est essentiel de respecter cela. Nous allons aborder les différentes étapes et processus dans cette masterclass pour aider les personnes à avancer.
Cependant, certaines personnes peuvent rester bloquées dans le déni, un mécanisme de protection face à des réalités trop douloureuses à accepter. Dans ces cas, il est crucial d’adopter une approche patiente et compréhensive.Voici quelques stratégies utiles :
– Écoute active : Donnez de l’espace pour exprimer ses sentiments sans jugement.
– Validation des émotions : Reconnaissez et validez les émotions, même difficiles à comprendre.
– Encouragement à la réflexion (semer des graines) : Posez des questions ouvertes pour aider la personne à réfléchir sur sa situation sans la confronter directement.
– Support continu : Soyez présent et disponible pour offrir un soutien constant, tout en respectant les limites de la personne et les vôtres.Il est important de reconnaître nos propres limites en tant qu’accompagnant et d’orienter la personne vers d’autres ressources ou professionnels si nécessaire. L’objectif n’est pas toujours de réussir à chaque fois, mais de fournir le meilleur soutien possible et de respecter le cheminement individuel et le rythme de chaque personne.
À force de vouloir aider, on peut parfois faire plus de mal que de bien si l’on ne fait pas attention. Voici quelques points pour éviter ces écueils :– Auto-réflexion et supervision : Réfléchissez à votre propre pratique et recherchez régulièrement des feedbacks auprès de superviseurs ou de collègues.
– Écoute active et respect des limites : Écoutez attentivement et respectez les limites de la personne. Ne forcez jamais une personne à avancer plus rapidement qu’elle ne le souhaite.
– Formation continue : Continuez à vous former et à vous informer sur les meilleures pratiques pour accompagner les victimes de relations toxiques.
– Prendre soin de soi : Prenez soin de votre propre bien-être mental et émotionnel pour éviter le burnout (vicariant) et rester disponible de manière saine pour vos clients.
– Orientation vers d’autres professionnels : Sachez quand orienter la personne vers d’autres ressources ou professionnels spécialisés si cela dépasse vos compétences et/ou travailler en réseauJe suis heureuse de voir que vous êtes consciente de ces enjeux et que vous cherchez à les intégrer dans votre pratique. Cette approche réfléchie et bienveillante est essentielle pour offrir un accompagnement de qualité.
Merci pour votre engagement et votre volonté d’accompagner les victimes avec bienveillance et professionnalisme.
Merci pour cette éclairage sur notre rôle si important en tant que sophrologue.
Accompagnée à son rythme la victime , l’aider a se reconnecter à ses peurs, à ses émotions, avec beaucoup d’humilités.
Merci beaucoup vraiment très riche en informationsPour parler de relation toxique, est-ce que la perversité du bourreau est un facteur essentiel ? Est-ce qu’il peut y avoir relation toxique en présence d’un manipulateur mais qui ne serait pas pervers par exemple ?
La victime qui vient consulter peut être prise dans la relation toxique mais peut aussi parfois en être sortie mais avec du mal à réparer les dégâts causes surtout en terme d’estime de soi, de confiance en soi.
Je vous rejoins entièrement sur l’importance de la mise en mot des maux, la validation du statut de victime et le deuil à faire de la relation.Bonjour Amélie,
Voici la réponse à votre première questions :
Ce n’est pas un facteur essentiel mais cela va souvent nous aider à cheminer avec la victime pour mieux la soutenir et la guider dans son nouveau positionnement.Voici la réponse à votre seconde question :
La réponse est oui. Tout dépend de l’intention et l’intentionnalité de l’auteur et surtout de la capacité de remise en questions de l’auteur. Quand on parle de toxicité on bascule du conflit à la violence, l’équation n’est plus de 1+1 = 3 mais de 1+1=1 ! L’auteur n’a aucune capacité de remise en question.
merci pour tous ces éléments majeurs sur le bourreau, la victime.
Se reconnecter à ce qu’était avant la victime, entamer un processus de deuil sur la relation toxique, ventiler pour créer un espace et se dynamiserTrès intéressant, j’ai bien aimé la partie sur l’évaluation des ressources sociales et internes de la personne pour jauger l’appui dont elle a besoin. Le reste me parle, ça me donne envie de l’approfondir.
Bonjour Sonia, à votre disposition si besoin.
Très touchée par le portrait de la victime, et le stratagème du pervers pour, finalement, la briser.
Aie Confiance crois en moi 😉
Il est parfois difficile de mettre en mots les maux, tant la manipulation et les violences sont insidieuses et quotidiennes. Avec le recul, on les voit bien mieux mais quand la victime a “le nez dedans”, elle sent le mal-être sans toujours savoir l’expliquer.
Tout à fait et c’est la raison pour laquelle il faut savoir détecter la meilleure porte d’entrée pour éveiller la personne aux phénomènes destructeurs dont elle est l’objet.
Merci beaucoup
Très parlant merci 🙂
Bonjour Emilie, Important de bien l’intégrer pour pouvoir accompagner les victimes en toute écologie
Le rôle de la victime est complexe et sa prise de conscience importante dans le processus : pas toujours simple, en tant que sophrologue ! Merci pour cette mise à niveau J’ai eu une victime une fois qui ne reconnaissait pas sont état : elle a arrêté le suivi au bout de 2 séances car “elle n’avait pas le temps de faire les exercices”. Dépressive, sous la coupe de son mari, mais aucune réaction de révolte.
Bonjour Estelle,
Souvenez-vous, aider n’est pas sauver, c’est à la victime de faire ce pas pour s’en sortir… la levée du voile peut être longue… notre rôle est donc d’accompagner à son rythme ses prises de conscience…
recevoir une victime, c’est avancer avec elle avec beaucoup d’humilité, de délicatesse, de non jugement et une écoute active. c’est ce que nous faisons pour chaque personne mais là, tout cela cela doit être surdimensionné.
merciBonsoir Patricia,
Grâce à cette sensibilité on construit et consolide l’alliance chère à notre pratique. Bonne continuation.
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