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Les effets sur les grands systèmes physiologiques

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2 réponses à “Les effets sur les grands systèmes physiologiques”

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  1. Séverine WOOCK-JEAN

    Je crois qu’il y a une petite erreur, ou je n’a peut être pas bien entendu, mais pour les effets sur le système nerveux autonome, vous évoquez l’inhibition du syst parasympatique à l’inspiration, alors que c’est le sympathique.

    1. Guy
      Guy

      Bonjour Séverine,

      Lorsque l’on inspire lentement (sur 5 secondes environ), c’est bien l’inhibition de la branche parasympathique qui produit l’accélération cardiaque, car si c’est bien le sympathique qui fait accélérer le coeur pour répondre à un besoin d’adaptation (réponse à une peur ou à de la colère par exemple), ce n’est pas le cas lorsque l’on inspire lentement et tranquillement. Dans ce dernier cas, l’accélération de notre cœur est provoquée par une inhibition temporaire de l’activité parasympathique.
      En fait, lorsque nous sommes au repos, notre cœur bat en général aux environs de 60/70 battements par minute. Ce rythme est inférieur au rythme intrinsèque du coeur, impulsé par le nœud sinusal cardiaque et qui se situe entre 100 et 110 pulsations/mn. Cet écart est dû à une influence permanente de l’activité parasympathique qui se manifeste au repos. Si l’on compare la branche parasympathique au frein d’une voiture (la branche sympathique étant l’accélérateur), on peut dire qu’au repos, nous vivons en permanence avec la pédale de frein à moitié enfoncée. Et l’inspiration respiratoire a cette faculté remarquable de nous faire lever rapidement la pédale du frein, ce qui provoque une brusque accélération du cœur, par l’inhibition temporaire du frein, c’est-à-dire du parasympathique. Mais cette notion tout à fait réelle peut paraître paradoxale.
      En espérant que ça vous éclaire.
      Bonne continuation.
      Guy Lacroix;