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Exercice : La sophrologie au cœur de la séance d’EFT

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19 réponses à “Exercice : La sophrologie au cœur de la séance d’EFT”

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  1. Delphine ESTEVE

    Bonjour Marie Odile,
    Pour cet exercice, j’ai choisi la problématique de la légitimité professionnelle qui me parle…
    J’ai noté plusieurs événements spécifiques. L’un d’entre eux avait d’entrée une intensité plus forte.
    J’ai recherché tous les aspects et émotions. J’ai commencé à réfléchir sur les différentes phrases de préparation pour les ajuster plus facilement dans la séance.
    Le titre est: La furie et le manque de confiance
    Lieu: cabinet lors d’un atelier aux portes ouvertes
    Personnages: Une praticienne de Chi kong, les autres personnes en rond venues à cette séance découverte.
    Je me suis rapidement relâchée et je me suis projetée dans une salle de cinéma. Je suis installée au centre de la salle, tranquille et dans l’attente du film. Je sens mon corps large et j’ai des vêtements de couleur rouges. Je sens une énergie tout autour de moi, il y a des spectateurs venus me soutenir dans ce travail. L’écran devant moi est grand et j’ai de l’appréhension 4/10.
    “Même si j’ai cette appréhension, cette anxiété à l’idée de voir ce film de la Furie et le manque de confiance, je m’aime et je m’accepte entièrement et totalement telle que je suis”
    Mots rappel: cette appréhension, cette anxiété, ce bouillonnement dans ma poitrine
    2 rondes pour retour à 0.
    Je commence à visionner le film.
    Première émotion: la peur d’être jugée 5/10
    “Même si j’ai cette peur d’être jugée, que je perd mes mots, que j’ai une boule dans la gorge, cette envie de pleurer, je m’aime et je m’accepte entièrement et totalement telle que je suis”.
    Mots rappel: cette peur, peur d’être jugée, une boule à la gorge, je bafouille, envie de pleurer
    2 rondes,2/10 j’ai des frissons; je fais une autre ronde pour revenir à 0.
    Je continue le film.
    Manque de confiance 5/10
    “Même si j’ai ce manque de confiance, ce flou, cette gêne, cette déstabilisation, je m’aime et je m’accepte entièrement telle que je suis”.
    Mots rappel: Ce manque de confiance, ce flou, cette gêne, déstabilisée
    3 rondes pour retour à 0.
    La colère 5/10.
    “Même si j’ai cette colère, cette envie de crier, pas respectée, je m’aime et je m’accepte entièrement et totalement telle que je suis”.
    Mots rappel: cette colère, cette envie de crier, pas respectée
    3 rondes pour retour à 0. J’ai envie de pleurer.
    La tristesse 4/10
    “Même si j’ai cette tristesse, cette déception, comme une blessure, cette envie de pleurer, je m’aime et je m’accepte entièrement et totalement telle que je suis”.
    Mots rappel: cette tristesse, envie de pleurer, blessée, cette nullité
    Et pour terminer ce film apparaît le mépris, le dégoût 4/10.
    “Même si j’ai ce mépris, ce dégoût, cette boule à la gorge, je m’aime et je m’accepte entièrement et totalement telle que je suis”.
    Rappels: ce mépris, cette boule à la gorge, ce dégoût
    Retour à 0 au bout d’une ronde.
    Je repasse tout le film et je prends encore plus conscience que cette expérience était là pour me faire évoluer. J’ai une sensation de distance avec ce film, de détachement. Une sensation de joie aussi et envie de rire avec le public de ce film, de cette situation. Sensation d’allégement et d’être présente dans mon corps ici et maintenant. Ma tête est bien présente avec les tempes que je ressens plus.

  2. Sophie

    Je choisis de travailler sur une difficulté récemment que j’ai à lâcher prise, a me reposer. Quotidien bien rempli, difficulté a déléguer, ces derniers temps je me suis parfois sentie un peu dépassée.
    J’ai pris conscience de ma difficulté a lâcher mes tensions et lâcher le “contrôle”. Je prends le temps de planter le decor et je trouve cette partie de l’exercice bien agréable, je me sens bien dans mon cinema, prête a regarder le film meme si certaines scenes peuvent me déranger.

    1er arrêt: un moment de ma vie professionnelle passée. Le corps se met en tension mais je laisse la scene se dérouler.
    Je ressens une colère que je n’ai pas pu sortir a l’époque et une forme d’injustice. Intensité 8,5/10. Rondes:  « meme si j’ai cette grosse colère qui remonte […] » et « meme si je trouve ca vraiment injuste » […]. L’intensité redescend et je peux reprendre le fil.
    Les moments suivants, je retrouve d’autres événements, tres similaires mais il n’y a pas tant d’intensité, comme si je pouvais prendre du recul.

    Puis j’ai un autre arrêt sur un moment qui fut décisif dans ma carrière et cette fois, je peux retrouver les emotions précédentes mais c’est surtout la peur qui predomine (environ 7/10) alors je pause et je fais une ronde « meme si je ressens cette peur dans toutes mes petites cellules [….] »

    Puis je peux reprendre. L’arrêt suivant fut un moment ou j’ai voulu déléguer mais cela ne s’est pas tres bien passe (6/10). Alors je pause et fais 2 rondes sur « meme si j’ai cette croyance que je dois tout faire toute seule […] » L’intensité redescend, je me sens a nouveau en paix.

    Enfin, un dernier arrêt sur un moment de ma vie quotidienne ou je suis fâchée/frustrée de me sentir tendue « sans raison » (intensite 8/10).
    Je pause pour faire des rondes sur: « meme si j’ai parfois des tensions […] » puis « meme si j’ai parfois du mal à récupérer/me reposer […], « meme si j’ai beaucoup d’exigences envers moi meme […] et enfin « meme si j’ai ce manque de confiance parfois […] » et la l’intensité qui redescend.

    Toutefois a ce moment la, je ne ressens pas un 0, plutôt 1/10. Je pause pour faire un point sur ce qui pourrait rester et je souris a l’évocation de ce qui vient…l’EFT me parait trop facile, un peu comme trop beau pour etre vrai! Cela me fait sourire car en meme temps je constate bien que l’exercice m’a libéré, alors je fais une dernière ronde sur ma croyance que l’EFT parait trop facile et je finis l’exercice le cœur léger, c’est tres agréable. Merci pour cette pratique!

  3. MO

    @ Véronique :
    Comme tous, je vous invite à lire les commentaires postés sous les vidéos, notamment la construction de la phrase de préparation, et à les prendre en compte
    > Premier arrêt : angoisse à 4/10. “même si j’ai cette angoisse….” Ne compliquez pas, allez droit au but svp. Merci

    Si j’ai écrit en dessous “même si j’ai cette émotion” il faut bien évidemment remplacer le mot émotion par ce que vous ressentez, ici, “angoisse”.
    C’est expliqué en détail dans les vidéos d’apprentissage de l’EFT, redit dans le doc “Recette de base”….

  4. veronique

    Je refais l’exercice avec une problématique douloureuse. Cependant je ne l’ai pas vécu aussi douloureusement que la première fois, pas de chaudes larmes. Le fait d’avoir travaillé sur la palette d’émotions au départ a dissout le trop fort d’intensité
    Mon plateau de table : les deuils pas faits (6 en 2 ans)
    Je liste tous les événements spécifiques, des pieds de table pour chaque disparition.
    Les émotions et leur intensité : tristesse 9, angoisse,9 colère 8, peur 8
    Je fais des rondes pour ramener chaque émotion et ses sensations à 0
    Mais quand j’ai traité la tristesse pour la ramener à 0 ensuite les autres avaient baissé d’intensité.
    Je choisis le décès qui n’est pas un membre de ma famille ou un très proche celui de mon idole Johnny Halliday
    Le titre de mon film le choc
    Micro-sophro.
    Je suis au cinéma avec d’autres fans
    Le titre apparaît.
    Rien de particulier
    Le film commence, déroulement calme d’un matin serein après une bonne nuit, le chat fait ses câlins, le café se prépare.
    J’allume la télé et……..
    Premier arrêt : Intensité à 4 même si j’ai cette émotion d’angoisse avec le choc de la nouvelle terrible, c’est pas possible mes pensées se bousculent le cœur va imploser, je suffoque je m’accepte…. 2 rondes pour ramener à 0
    Reprise du film.
    Deuxième arrêt : Intensité à 4 même si j’ai cette émotion de colère c’est impossible pourquoi… je m’accepte…..2 rondes pour ramener à 0
    Reprise
    Troisième arrêt : Intensité à 3 même si j’ai cette émotion de tristesse avec la gorge nouée je m’accepte….1 ronde pour ramener à 0
    Je visualise le film à nouveau avec juste un chouillat d’ une émotion de tristesse

  5. Delphine

    Je travaille sur le manque de confiance en moi. Je retrouve 3 évènements spécifiques. Tous les 3 suscitent chez moi de la tristesse à 5/10, 3/10 et 4/10. Je choisis le plus fort (qui n’est pas le plus ancien). L’aspect qui déclenche la tristesse est la solitude de l’actrice principale (moi) face à cette personne mal intentionnée.
    Titre « cruauté gratuite ». Les personnages : moi (ado), un garçon, son groupe d’amis.
    Micro-sophro. Je suis seule au cinéma avec mon père, au 1er rang, personne d’autre, je me dis que d’habitude c’était un moment agréable mais pas cette fois…
    Le film commence et s’arrête, j’ai la gorge serrée : tristesse à 5/10 => « Même si j’ai cette tristesse quand je pense à…. » 1 ronde => l’émotion a changé, c’est surtout le sentiment d’isolement, de rejet, de solitude, je l’évalue à 5/10 => « Même si j’ai ce sentiment de solitude quand… » 1 ronde => je trouve cela injuste qu’il m’ait fait ça alors que je ne lui avais rien fait, rien dit… émotion à 3/10 => « même si j’ai ce sentiment d’injustice… » 1 ronde => émotion à 0
    Je reprends le film au début : il reste quand même un tout petit peu de tristesse, environ 0,5 ou 1/10 sur cet évènement mais je n’ai pas le temps de creuser. Je mets au coffre.

  6. MO

    @ tous
    Merci de prendre le temps de lire mes commentaires sur les différents exercices; Il semblerait que certaines notions ne soient pas “imprimée”.

    Rappel :
    L’EFT est généreux et permet d’obtenir des résultats même si on applique la méthode avec une certaine liberté. Mais nous sommes ici pour apprendre une pratique professionnelle, donc il est important que chacun -avant de s’approprier l’EFT et de trouver son propre style- respecte bien la Recette de base.

    > on utilisera le verbe AVOIR et non le verbe être dans la phrase de préparation

    > on évitera, toujours dans a phrase de préparation, d’utiliser “je sens/je ressens…” qui sont des termes supposent une analyse préalable du contenu émotionnel. On reste DIRECT : ” Même si j’ai cette émotion…”

    @ Véronique : On voit ici l’effet : on doit repasser par la phase émotionnelle, et de “chaudes larmes”. L’écoute du ressenti et on traitement direct permettent de l’éviter.

    Je vous invite à refaire l’exercice avec une autre problématique et à déposer une phénodescription de cette nouvelle expèrience. Y compris votre ressenti sur la différence de dérouté entre les deux séances (même si il est clair que cela dépendra sans doute essentiellement de la problématique)
    Merci d’avance
    Bravo pour les résultats obtenus néanmoins ! 😉

  7. veronique

    Mon plateau de table : problèmes relationnels avec mon papa (aujourd’hui décédé)
    Je choisis un des pieds de table : un évènement douloureux datant de 5 ans. Et l’appelle « rencontre ratée »
    Je fais 3 profondes respirations
    J’ai déjà du mal à rentrer dans la salle de cinéma en pensant au film que je vais voir. Intensité à 7 : peur et boule au ventre
    Je commence une ronde : même si j’ai peur d’assister à cette séance avec une boule au ventre, le coeur qui accélère et une émotion à 7 je m’accepte totalement et profondément telle que je suis.
    3 rondes pour arriver à 0.
    Je refais 3 profondes respirations et j’entre seule dans la salle déserte. Il n’y a que moi face à cet écran immense.
    Le titre apparait et là angoisse à 6
    Premier arrêt : même si je suis angoissée rien qu’à voir le titre du film, la gorge serrée, le cœur qui bat je m’accepte…. 2 rondes pour ramener à 0
    Le film commence
    Deuxième arrêt, intensité à 7 : même si je ressens un immense chagrin, avec la poitrine serrée, la boule au ventre et les larmes aux yeux ; je m’accepte……3 rondes pour ramener à 0. Le film peut reprendre.
    Troisième arrêt intensité à 8: même si je me sens coupable de ne pas m’arrêter, cela m’affole, je pleure à chaudes larmes le coeur bat fort, mes mains tremblent, je m’accepte….
    3 rondes. Plus de larmes, je revois la scène et c’est neutre. Le film reprend.
    Quatrième arrêt avec intensité à7 : même si je suis choquée, en pleur la poitrine oppressée et le coeur battant je m’accepte….
    2 rondes et le calme revient.
    Je refais 3 profondes respirations
    Le film reprend.
    Cinquième arrêt intensité à 8: même si je me sens coupable que cela me ronge, m’oppresse la poitrine avec une boule à l’estomac, je m’accepte…..
    4 rondes pour revenir à 0
    Fin du film. Fatiguée.
    Je repasse le film et tout glisse, je suis simple spectatrice, je ressens de la neutralité, un calme intérieur, mon coeur bat calmement.

  8. Sophie S

    Mon plateau de table : la difficulté que je rencontre à aller au bout de ce que j’entreprends professionnellement (et je viens d’écrire, lapsus littéraire, personnellement…).
    Je liste tous les événements spécifiques. Je prends comme événement déclencheur : les difficultés rencontrées dans la rédaction de mon mémoire de maîtrise. Titre de mon film : « Travailler ou ne pas travailler ».
    Je me mets dans la salle de cinéma, je suis seule. Tout de suite, je me rends compte que je détourne les yeux, je ne veux pas regarder… A ce moment-là entre dans la salle un autre moi qui vient s’asseoir à côté : « tu n’es pas toute seule ». Je suis soulagée, je me sens mieux. Je lance le film, premier pic, la peur de ne pas y arriver (8/10), « même si j’ai cette peur de ne pas y arriver », quatre rondes pour ramener à 0. Je suis toujours sur cette même image, le curseur de l’ordinateur qui clignote dans une page blanche qui me paraît énorme (7/10). « Même si j’ai cette angoisse de la page blanche, je… », 4 rondes sont nécessaires pour ramener à 0. Une voix à l’intérieur de moi qui dit : « tu es juste là pour apprendre ». Puis une autre peur arrive, celle de ne pas être comprise, et là les larmes me montent aux yeux : « même si j’ai cette peur de ne pas être comprise, je… », 2 rondes. Et là, l’image s’élargit, je reprends conscience que je suis en train de regarder un film, je vois l’environnement de travail, j’entends le murmure de la vie des gens non loin de moi alors que je suis au bureau. Et là j’arrive sur la peur qu’on se moque de moi (6/10), j’entends presque comme des voix moqueuses dans ma tête, ça me serre le coeur « même si j’ai peur qu’on se moque de moi, je… » au bout de trois rondes, les voix se sont modifiées et sont devenues des voix d’enfant qui jouent et qui s’amusent entre eux. Puis vient la peur de ne pas être aimée (8/10), sensation de boule dans la ventre. « Même si j’ai cette peur de ne pas être aimée, comme une boule dans le ventre, je ». A la fin de la ronde, une voix à l’intérieur de moi qui dit « tu sais que c’est juste un travail ? »
    Et là, je suis toujours en face de mon ordinateur, j’ai envie de commencer à écrire.. Toujours cette petite voix intérieure « tu choisis quoi comme titre ? ».
    Je repasse le film dans ma tête, je me sens étrangère à ce que je regarde.

  9. Marie-Claire

    J’identifie une problématique concernant un manque de confiance en moi et recense un certain nombre d’évènements spécifiques, J’en choisis un assez récent mais avec une IE à7.
    Je le nomme «  un retour difficile » .
    Je fais mes 3 respirations profondes et je m’installe dans une salle de cinéma. Je prends place dans une salle très sombre où se trouvent quelques personnes dispersées. L’ambiance est pesante et je ressens une certaine froideur.
    Le film commence et stoppe bientôt sur une scène m’apportant une grande tristesse (IE:8) j’ai le coeur lourd et envie de pleurer. 3  «  Même si j’ai cette profonde tristesse, … » rappel «  tristesse » 3 rondes sont nécessaires pour arriver à zéro. Le film reprend et stoppe sur une scène différente, et là c’est la colère ( IE:5) avec tensions dans les bras, le haut du dos et la nuque. Une ronde ramène à zéro. Le film continue pour s’arrêter un peu plus loin, là c’est une sensation de honte (IE:8) ( tension dans la nuque, boule au ventre, poids sur les épaules et sur l’estomac. Une ronde courte ramène à 7 et je ressens le besoin de faire une version longue.qui ramène à 4. Je repars sur des versions courtes, à la deuxième je m’entends presque crier cette honte et à la fin je suis incapable d’évaluer l’IE. J’ai des ressentis très différents (battements pulsatives dans les tempes, les oreilles, le palais) et une sensation globale très étrange que je ne sais pas définir. «  Même si j’ai cette émotion indéfinissable comme des battements dans la tête, je… » «  cette sensation étrange » en faisant la version longue. Curieusement, au moment de fredonner un petit air connu, aucun air connu ne vient et je m’entends improviser quelques notes. Il faudra 2 autres rondes pour revenir à zéro.
    Je reprends donc la honte que j’avais abandonné à 4 et que je retrouve au même stade avec une oppression thoracique qui disparait aussi en 1 ronde.Le film reprends et il ne se passe plus rien. Je repasse le film intégralement et aucune émotion ne survient mais je constate que la salle de cinéma est plus éclairée et qu’il y règne au niveau des spectateurs une ambiance plus joyeuse et légère.
    Je teste en zoomant sur les scènes difficiles et aucune émotion ne se manifeste.

  10. MO

    @ Nathalie :
    dégoutée/offensée >>> ce dégoût / cette humiliation (ou alors identifier l’émotion provoquée par “l’offense” ! colère, peur, ou était-ce juste mental >> indignation à lâcher dans ce cas ?)

    “je me vois en metteur en scène… ce qui ne me plait pas” : à travailler en EFT, qu’en pensez-vous ? 😉

    “il y a du monde dans la salle” : comme pour el changement de titre, c’est un indice de transformation, littéralement “vous n’êtes plus seule face à la situation”

  11. Nathalie REICHERT

    Ma problématique : Manque de confiance en moi face à certaines personnes à fort caractère ou sûres d’elles, et particulièrement les hommes.
    J’ai fait une liste d’évènements spécifiques, et j’ai essayé d’identifier les différentes aspects. J’ai choisi un évènement qui remonte à mon enfance. Je me suis aidée de vocabulaire car la colère était trop vague pour moi et sur le coup je n’arrivais pas à exprimer mon ressenti… ce sont les mots : dégoutée/offensée/vexée et énervée qui définissent ici ma colère. Rien que de les avoir trouvé me fait du bien. Ressenti 8/10.
    Je donne le titre suivant à mon film “amour et déchirance”.
    J’induis une micro sophro en contactant le souvenir le plus pénible et l’envie de pleurer monte et repart instantanément. J’ai ressenti l’émotion comme je l’ai vécu enfant dans cette “scène”, avec mon corps présent ici et maintenant ! Surgit également un caméraman et je me vois en metteur en scène… ce qui ne me plait pas… je respire 3 fois, je me recentre et cette fois-ci je me vois face à l’écran, seule dans la salle. Je déroule le film et je m’arrête sur la tristesse que j’évalue à 7… je suis triste pour cette petite fille. Je me sens abattue, les sourcils froncés, rien à la gorge ni au thorax, et ma respiration est calme. Je fais ma ronde… je retombe à 0. je reprends mon film, et il y a du monde dans la salle autour de moi, et je mange du pop corn.
    Je suis surprise car je m’entends dire ou plutôt penser “encore une famille déchirée” … alors je décide de faire une ronde sur ma surprise. J’éprouve un grand vide comme si je libérais de la place…

  12. MO

    Bonjour Christine ,

    Bonne écoute des ressentis, et émotion ramenée à zéro. Bravo.

    Quand vous choisissez la Movie technique, l’identification des aspects se fait au fur et à mesure. La technique sert à cela. Si on les liste au départ, on peut limiter leur expression. alors que le film permet de se replonger dans l’évènement tout en gardant une distance émotionnelle de sécurité.

    Je vous invite donc à refaire l’exercice sur un autre évènement spécifique, en réécoutant bien la vidéo pour suivre les étapes de la mise en œuvre de la Movie technique. Vous avez bien mené cette séance, par contre la mise en œuvre de cette technique essentielle gagnera à cette révision. Merci d’avance !

    Pour la “boule au ventre” : quelle phrase de préparation ? Parfois écouter la sensation suffit à relâcher la tension, sinon elle correspond à une émotion, que l’on identifie, évalue…etc.
    Par ex. on ne dira pas “même si j’ai cette boule au ventre…” mais “même si j’ai (émotion), comme une boule au ventre…etc”
    Si l’émotion n’est pas identifiable soit vous dites “cette émotion difficile à identifier..; Et cela peut aussi être un mélange d’émotions que vous distinguerez en avançant., ou alors “cette tension émotionnelle comme une boule au ventre…”

    Phrase de préparation/culpabilité : “Même si j’ai cette culpabilité….etc” (“je ressens ce sentiment de culp.culpabilité = compliqué, reflète une analyse de l’émotion // au ressenti; Donc : lâcher le mental et aller directement à l’émotion.

    Excellent idée de garder un verre d’eau à portée de main. Je ne sais plus si je le conseille, mais c’est exactement ce qu’il faut faire : MERCI !

    @ tous :vous voyez l’importance de communiquer vos phrases de préparation. c’est du boulot, ok, mais cela permet d’affiner sa pratique. En présentiel on corrige sur le champs. ici nous nous servons des phénos ! 🙂

  13. christine KERVELLA

    Bonjour,
    J’ai repris la même problématique : « Je n’arrive pas à m’affirmer sans avoir de culpabilité ou de peur de la réaction de l’autre » et j’ai choisi de traiter le même événement spécifique. J’ai à nouveau identifié les différents aspects
    Le titre de mon film est resté le même « Sans peur et sans reproche », j’ai à nouveau installé les mêmes protagonistes et le même décor. A noté que cette fois-ci je ne me suis pas installée au même endroit dans la salle, la 1ère fois j’étais au fond de la salle et sur le côté (comme cachée), cette fois-ci je me suis installée en plein milieu (avec un sentiment étrange d’être comme un réalisateur qui vient voir la projection de son film avec une boule au ventre).
    Le film a débuté et rapidement j’ai fait une ronde sur cette boule au niveau de l’estomac qui s’est atténuée puis à la 2ème ronde a disparu. J’ai repris puis me suis à nouveau arrêtée car une vague de culpabilité m’envahissait me nouant le ventre, la sensation n’était pas du tout une boule à l’estomac mais une sensation de nœud dans tout le ventre, avec la pensée « cette culpabilité me bouffe et me limite ». J’ai donc refait ma phrase de préparation « même si je ressent ce sentiment de culpabilité qui me bouffe, je m’aime et je m’accepte totalement telle que je suis » au fur et à mesure des tapotements, c’est comme si mon ventre entier bougeait et cette sensation au début très désagréable devint comme un massage agréable, un peu plus loin une émotion de colère est arrivée me serrant la gorge, j’ai même bu quelques gorgées d’eau (j’avais mis un verre à côté de moi), à la fin des rondes sur cette colère, une chaleur apaisante s’est installée dans ma gorge, comme un foulard de soi qui enveloppait mon cou. A la fin, je me suis sentie vidée mais aussi légère et mon évaluation était de 0/10

  14. MO

    Bravo Daniela voilà une phéno bien circonstanciée : on peut suivre les étapes du travail, les montées de réticences et des liens qui permettent de les dépasser.. N’hésitez pas dans la phrase de rappel à être très directe, sur le modèle de la recette de base : “Même si j’ai cette frustration, ce sentiment d’impuissance…”etc le verbe avoir permet de ne pas s’identifier à l’émotion et permet aussi de lâcher = “ne plus avoir..
    La sensation d’acharnement peut venir d’une résistance à lâcher l’émotion en question. n’hésitez pas, quand elle monte à faire une ronde “même si j’ai besoin/ encore besoin (de cette émotion)…;” cela suffit souvent à avancer.
    Sinon, il se peut que monte une émotion plus forte, vous pouvez allors la traiter..; et revenir, ne fois qu’elle est à zéro, à la précédente.
    Oui, parfois c’est quelque peu ardu, mais le changement d’Etre se fait vite sentir en général.

    l’Amour n’est pas une émotion (l’amourosité, si ! 😉 ), et il ne se mesure pas. Donc effectivement : on n’a pas besoin d’y toucher : quand il est (réellement) présent, il n’y a plus de question… le reste s’efface totalement. Sinon c’est peut-être de l’attachement…

  15. Daniela

    Bonjour MOB,

    Voici donc une nouvelle phéno de la même technique, en essayant de vous donner plus de détails par rapport à mon ressenti pendant la séance: J’ai choisi un autre événement, cette fois plus récent que le premier et où mes émotions sont à vif. Je ressens au départ de la tristesse (9/10), de la frustration (8/10), de la préoccupation, si je peux dire comme ça (8/10), de l’impuissance (8/10) et de l’amour (10/10). J’ai commencé la recette de base avec une phrase de préparation, qui se baladait dans ma tête, toujours changeante, basée sur ma première émotion. “Même si je sens une immense tristesse, je m’aime et m’accepte entièrement et profondément telle que je suis”. En tapotant le point karaté, mes larmes sont venues et ma gorge s’est serrée. J’ai accueilli mes ressentis, je les ai laisse couler de moi. J’ai commencé la ronde de la tristesse, en gardant le contact avec mon émotion, profondément, sans filtre. Je m’y sentais dedans. Je sentais que les choses bougeaient à l’intérieur de moi mais cette énergie me vidait aussi. J’ai fait 4 ou 5 rondes, jusqu’à sentir la tristesse laisser la place à une sorte d’acceptation, comme si j’avais été bercée. 3/10. Mon être me demandait d’avancer vers autre chose. Je ne pleurais plus. Plus de tristesse.
    J’ai recommencé avec la frustration cette fois-ci. Phrase de préparation “Même si je me sens absolument frustrée, je m’aime et m’accepte entièrement et profondément telle que je suis”. Je me suis rendue compte que avec l’atténuation de la tristesse, la frustration avait baissé aussi. Je la sentais plutôt comme 5/10 au début de la ronde et j’en ai faites 3, en changeant les mots rappel par des synonymes de ma frustration qui me venaient naturellement à l’idée, comme bloquée, paralysée… Je ressentais des raideurs au niveau des épaules et des mollets. Ces sensations se sont gentiment dissipées avec la conscience que j’en avais prises et grâce à l’effet sédatif des rondes. Je suis arrivée à 2/10. La préoccupation continuait haute (8/10) et j’ai eu besoin d’une dizaine de rondes pour m’en libérer. ça m’a demandé un travaille sur le relâchement du contrôle, sur la foi et l’espoir. Ces mots me sont apparus au long de mes rondes. Certains aspects de ma personnalité, liés à des vécus anciens comme ma formation dans la doctrine catholique, m’ont rappelé des bases solides et rassurantes pour moi. “Même si j’ai besoin de me préoccuper et de tout contrôler, je m’aime et m’accepte entièrement et profondément telle que je suis”. Je suis arrivée à 3/10. C’était un processus un peu laborieux, je dois dire.
    L’impuissance m’est apparue liée à la frustration et même en étant amoindrie par les rondes précédentes, je me trouvais quand même avec un 6/10. “Même si je me sens impuissante et fragile, je m’aime et m’accepte entièrement et profondément telle que je suis”. Fragilité… Je me suis sentie petite, cassable, ridicule et tous ces mots me sont apparus pendant les rondes (5 ou 6…). La rage aussi. Les émotions sont présentes d’une manière au début, quand je les analyse, mais après, elles se transforment, évoluent et je trouve difficile et sans propos de m’acharner sur UNE émotion pendant la ronde. J’accepte cette constatation comme une révélation. Je l’accueille, sans jugement. J’ai pu me trouver avec un 2/10.
    Pour l’amour, franchement, je me suis dite que 10/10 c’était bien et que je ne voulais rien changer.

    Voilà. J’espère que cette phéno soit plus en accord avec ce que vous souhaitez lire dans cette formation. dans tous les cas, elle est le reflet de ma vivance 🙂

  16. MO

    Bonjour,
    Daniela : “inacceptable” reste un jugement du mental, l’EFT peut vous permettre de faire une expèrience radicalement différente, et vous aider à lâcher ce jugement. Si vous avez ce ressenti, c’est qu’il reste une autre émotion (ou plus) derrière cela et il est important de l’identifier et de la traiter avec la Recette de base.
    Le résultat final est l’intégration de l’expérience désagréable en un souvenir où les affects ne sont plus attachés.

    Christine : avec l’habitude, être au four et au moulin vous paraitra naturel ! Laissez vous el temps de l’intégration de l’EFT.

  17. MO

    Bonjour,
    L’évolution de la phrase de préparation est un phénomène, l’émotion identifiée et son évaluation également : mettez-les dans vos phénodescriptions, s’il vous plait. il sera sinon difficile de suivre votre expèrience et votre évolution. Un grand merci d’avance !

  18. Daniela

    J’ai choisi un événement douloureux pour moi. J’ai trouvé diverses émotions liées à ce moment. J’ai commencé à traiter la première qui m’est venue et la plus forte avec la recette de base. Au fur et à mesure de la ronde, l’émotion se transformait en une autre et je l’acceptais sans jugement, comme une fatalité. J’ai continuais mes rondes, les unes après les autres et à chaque fois, la phrase de préparation changeait aussi. C’est comme is j’avais de la matière vivante et instable dans mes mains. Je sentais une sorte de torpeur, une anesthésie émotionnelle. J’ai l’impression que l’effet met quelques instants pour arriver et à ce moment même, que j’écris ces lignes, je me sens plus sereine et détachée de ma douleur. Par contre, si je repense à ce qui c’est passé, mon jugement n’a pas changé. J’ai pense toujours que c’était inacceptable mais je ne sens pas les choses de la même manière. Interessant.

  19. christine KERVELLA

    Sur la base d’une problématique récurrente, j’ai choisi de traiter un événement spécifique (j’avoue que j’ai eu un peu de mal à choisir). Bien, ce choix fait j’ai identifié les différents aspects, là encore, un peu de mal, car plusieurs sont arrivés.
    J’ai donné un titre à mon film « Sans peur et sans reproche », j’y ai installé les protagonistes et le décor. Puis installée dans mon fauteuil de ciné j’ai débuté le film après m’être mise en état (plus ou moins) sophronisé.
    Je me suis arrêtée sur les différentes émotions liées aux différents aspects, que j’ai traité un à un. Cela m’a semblé assez long !
    Je pense qu’il est certainement plus facile de faire cet exercice sur une personne que l’on accompagne car ici cela demande d’être « au four et au moulin » par conséquent c’est plus éprouvant.