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EFT “La Movie Technique”

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21 réponses à “EFT “La Movie Technique””

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  1. Delphine ESTEVE

    Bonjour Marie Odile,

    J’ai choisi une problématique générale qui a duré plusieurs années dans ma vie.
    J’ai choisi un événement spécifique avec encore une intensité émotionnelle quand j’y pensai.
    Titre du film: L’attente du coup de fil
    Début: attente anxieuse
    Personnages: l’interlocutrice et moi
    L’intrigue: la réponse
    Fin: la déception

    Je commence à me tourner le film de cette histoire dans ma tête.
    Dès le départ la peur apparaît intensité 3.
    “Même si j’ai cette peur à l’idée de recevoir une réponse négative, que j’ai de l’anxiété, des frissons, je m’aime et je m’accepte entièrement et totalement telle que je suis”
    Mots rappel: cette peur, ces frissons, cette anxiété, peur que tout s’effondre
    3 rondes pour revenir à 0.
    Je continue à visionner la suite et à nouveau la peur apparaît 2/10.
    “Même si j’ai cette peur de l’échec, cette anxiété, cette boule au ventre, je m’aime et je m’accepte entièrement et totalement telle que je suis.”
    Mots rappel: cette peur, la boule au ventre, cette anxiété
    1 ronde pour revenir à 0.
    Je continue à visionner et là deux émotions apparaissent: la colère et la tristesse alternées. Je commence par la tristesse qui prend le dessus. 4/10
    “Même si j’ai cette tristesse qui m’anéantit, cette déception, ce désespoir, ce froid, cette solitude je m’aime et je m’accepte entièrement et totalement telle que je suis”.
    Mots rappel: Cette tristesse, ce désespoir, le froid, l’anéantissement, la solitude, j’ai envie de pleurer
    3 rondes pour revenir à 0.
    La colère a une intensité 3/10.
    “Même si j’ai cette colère, cette incompréhension, je n’y crois pas, je suis perdue, j’ai envie de hurler, ma tête bouillonne, je m’aime et je m’accepte entièrement et totalement telle que je suis”.
    Mots rappel: cette colère, je n’y crois pas, envie de hurler, je ne comprends pas, ce choc, ma tête bouillonne.
    3 rondes pour revenir à 0.
    Je continue à visionner le film. Et la tristesse apparait à nouveau. 4/10
    “Même si j’ai cette tristesse, ce désespoir, le froid, l’envie de pleurer, cette solitude je m’aime et je m’accepte entièrement et totalement telle que je suis” (j’aurai aimé rajouté, je me sens mourir. Mais je pense que c’est déjà une interprétation. Qu’est ce que vous en pensez?)
    Mots rappel: cette tristesse, ce désespoir, ce froid, cette envie de pleurer, cette solitude.
    2 rondes pour le retour à 0.
    Puis je me repasse le film dans ma tête, pas d’autre émotion et l’impression de regarder le film avec encore plus de distance. Comme si ça ne m’appartenait plus.
    J’ai ressentie cette impression après le Tapping sur chaque émotion. J’ai ressentie aussi après chaque émotion un flou comme si j’avais oublié l’émotion et la situation travaillée. Comme si j’étais passé à autre chose, que cette histoire est réglée.

  2. Amandine HUGUENIN

    Je prends une situation vécue dans le cadre professionnelle. J’ai souvenir qu’elle m’avait contrariée sans que je m’attarde dessus particulièrement.
    Ce film s’intitule “dépendance et impuissance”. La personne en scène avec moi est une professionnelle de santé. Dans d’ici et le maintenant, j’ai un ressenti émotionnel de 4/10. Je me place mentalement dans une salle de cinéma et j’observe les scènes qui se présentent. Le début du film est neutre au niveau émotionnel, je suis dans l’attente. La première émotion arrive, je m’arrête sur l’image, suis agacée. J’évalue à 4/10, ma mâchoire se crispe et je courbe mon dos “Même si je suis agacée face à cette attente, …”.. je fais une première ronde. L’intensité émotionnelle est à 2/10. Je redresse mon dos qui s’allège mais ma mâchoire est encore crispée. Je refais une ronde” même si je ressens de l’agacement alors que je pourrais ne pas être lå,…”. Intensité émotionnelle que j’évalue à 0/10 après cette ronde.
    J’avance dans le visionnage de mon film et m’arrête sur une nouvelle émotion qui contracte de nouveau ma mâchoire et serre ma gorge. Je suis effarée de ce qui se passe. Je suis à 5/10. “Meme si je suis effarée face à un tel manque de respect …” je fais une première ronde. L’évaluation émotionnelle est toujours à 5/10. “Meme si je me sens dévalorisée face à cette personne qui ne prend pas le temps de me regarder dans les yeux et de m’ecouter ” j’ai des papillons dans le ventre et le cœur qui bat. A chaque tapotement je suis dans l’emphase. Et je redescends à 2/10. Je refais une ronde, toujours dans l’emphase. Je suis à 0/10. Je poursuis le visionnage de ce film. Je m’arrête sur une colère que je perçois de nouveau, ma gorge est serrée et mes poings crispés. “Meme si je suis en colère d’avoir perdu tout ce temps …” je suis à 2/10 et suis surprise de découvrir, à colère qui monte en regardant cette scène. Je décide de préciser “même si je suis en colère contre moi, d’avoir insisté pour…”. Intensité 5/10. Première ronde en visualisant ma personne comme figée sur une photo. La colère descend, IE à 3/10. Mes sensations corporelles sont plus légères mais toutefois présentes. Je refais une ronde ” même si je suis en colère contre moi” IE2/10. Une nouvelle ronde avec toujours la même phrase, IE à 0/10.
    Je visionne la scène de nouveau, mes émotions sont plus légères (confiance en moi) et surtout l’image figée pendant la ronde n’est plus la même. Sensation de légèreté.le film s’intitule “légèreté et indépendance”.

    1. MO

      Phéno non validable;

      Pas de : Meme si je suis en colère
      même si je ressens de l’agacement
      Meme si je me sens dévalorisée
      Meme si je suis effarée
      Meme si je suis en colère

      On utilise le verbe AVOIR + émotion identifiée, et j’ai expliqué pourquoi dans le cours et sur le site

  3. claudine Burdeyron

    Méthode impressionnante que j’ai beaucoup appréciée et qui m’a permis de me libérer au fur et à mesure de toutes les émotions liées à un événement sans mettre les mots dessus.

    1. MO

      Certes Claudine, mais il faudrait une restitution de la séance EFT (il y a forcément des mots si vous avez fait l’exercice, pas besoin d emettre des détails persos), merci de déposer une phéno (indispensable pour la validation).

  4. MO

    @ Sophie : OK mais pensez à cibler les émotions (les sensations viennent alors en description)

  5. Sophie

    J’ai choisi de travailler sur un aspect de la confiance en moi car lors de mes pratiques récentes d’EFT, j’ai pu remonter et identifier qu’au cours d’une certaine période pro passée, plusieurs événements m’ont déstabilisés davantage que je ne le croyais et ma confiance a été bien chahutée! J’ai choisi un événement en particulier, une reunion bien precise (dont le souvenir m’était revenu suite a des rondes ces derniers temps). L’intensité émotionnelle était vers 3 ou 4 car l’événement était passé depuis un moment et j’avais déjà travaille dessus, néanmoins je pouvais clairement ressentir que l’intensite pouvait remonter nettement en repensant a cet événement. J’étais au debut un peu partagée entre l’envie de découvrir l’exercice et le fait de me replonger dans cette événement…! Au debut mon film s’appelait « Le Choc » car je revoyais la scene ou j’apprenais soudainement une série de difficultés. Et contrairement a l’époque ou je n’avais pas de recul, je pouvais ressentir avec un peu plus de netteté un « état de choc », comme un coup de poing dans l’estomac, sensation d’effarement, mise en place du réflexe « fight or flight ». Les phrases qui me venaient: ‘Meme si j’ai des crispations […] », « meme si j’ai ce choc, […] » « meme si j’ai des craintes, […] » « meme si j’ai la sensation d’être désemparée […} » et puis l’intensité émotionnelle est vraiment redescendue et a la fin mon film est devenu « A la recherche de la confiance perdue » et cette référence spontanée aux films d’Indiana Jones m’a fait sourire car l’atmosphère etait tout d’un coup complètement différente!! Je me sentais comme une aventurière de la confiance, découvrant ce qui s’est passe dans mon corps et mon esprit a ce moment la, dedramatisant complètement et au contraire, c’etait devenu assez drôle!! Ce n’était plus un choc mais un moment de transition, d’ouverture vers qui je suis maintenant. Je suis vraiment étonnée de ressentir cette difference, d’avoir commence mal a l’aise et puis finalement de me sentir plus légère et meme amusée par ce film…!

  6. MO

    @ Delphine : “même si j’ai cette impuissance…” Je fais souvent cette remarque : soyez direct, ciblez l’émotion, pas l’idée que vous vous en faites . L’EFT fonctionne quand même le plus souvent, mais sur des cas très pointu votre rigueur fera la différence. “j’ai l’impression de “c’est de la mentalisation ! 😉

  7. MO

    @ Delphine :
    Vous trouverez la “technique du coffre rappelée sous la vidéo “Affiner la pratique EFT : Les évènements spécifiques” du Module 2

    A la séance suivant on vérifie ce qui reste et on repart du ressenti sur l’instant.

  8. Delphine

    Désolée mais je ne retrouve pas la technique du “coffre” qui est souvent citée : dans quel cours est-elle expliquée précisément ?
    Je crois qu’on fait visualiser à la personne un coffre très solide pour y mettre ses émotions résiduelles… A la séance suivante, faut-il qu’elle ré-ouvre son coffre bien que les émotions aient pu changer entre temps (plutôt que travailler avec ce qui vient ici et maintenant)? Merci

  9. Delphine

    Je choisis un évènement personnel. Le Titre du film est « chantage à tous les étages », j’ai le cœur qui bat fort, une difficulté à avaler ma salive.
    Personnages : un proche et moi, l’intrigue est d”ordre personnel mais relève en quelque sorte du chantage.
    Je déroule le film, je commence tranquillement puis ensuite arrive la scène douloureuse. Je stoppe et je fais le point sur mon émotion : peur 3/10
    « Même si j’ai cette peur qd je pense à… », une ronde…
    puis je ressens alors une douleur dans la poitrine à droite… et en même temps je m’aperçois que la peur évolue, se précise…
    « Même si j’ai peur de la folie de cette personne… »
    Malgré la ronde, j’ai toujours cette douleur dans la poitrine à droite… Je me concentre sur la sensation et c’est comme un clou dans la poitrine… un clou donc qui me cloue… sur place, m’immobilise… je réalise que je me sentais bloquée et impuissante face à cette personne.
    Je continue avec : « Même si j’ai cette impression d’impuissance dans la situation… »
    Après 2 rondes courtes, je finis par me dire que seule la personne peut s’aider elle-même et qu’elle n’a pas le droit de me faire porter tout ça… et ça me libère !
    Emotion à 0
    Je repasse le film pour vérifier et tout est OK ! ?
    NB je suis impressionnée par les messages du corps (comme le « clou » qui fait remonter l’émotion juste)

  10. MO

    @ Marie-Claire,
    Bravo, un bel exemple de transformation des perceptions avec émergence d’une solution “nouvelle” !

    @ Véronique : beau retour à une neutralité sans stress, bravo !

    @ Nathalie : message reçu, et vous avez les solutions pour avancer 🙂

    @ Tous : le titre qui évolue est un indice sûr de l’efficacité de la séance !
    + conseil, précisez bien “cette” émotion, dans la phrase de rappel, cela concentre l’attention sur le ressenti et l’évènement.

  11. veronique

    J’ai choisi un moment en famille délicat vécu il y a 2 mois qui m’avait particulièrement chamboulée.
    Confortablement installée dans ma salle de cinéma, l’écran s’est allumé et j’ai visualisé le titre de mon film « Tempête et chamboulement » et une sensation d’inconfort est apparue dans ma poitrine, une oppression et intensité à 4 J’ai fait une ronde : même si je ressens un inconfort en lisant le titre de mon film, ma poitrine oppressée intensité à 4, je m’accepte….. intensité descendue à 2 j’ai refait ronde jusqu’à remise à 0
    Le film a commencé avec installation décor, me visualisant moi et la personne et je pratique le tapping en continu en restant longtemps sur le premier point car pas d’intensité particulière, je me suis sentie neutre en écoutant le discours de la personne en face de moi. Le film s’est déroulé et lorsque j’ai ressenti une légère sensation d’inconfort, j’ai changé de point mais juste 2x. A ma grande surprise j’ai pu regarder mon film sans arrêt, observant, écoutant la personne dans ses divagations. Je reste neutre sans sensation particulière, je suis tout simplement spectatrice sans ressenti ni émotion. Impression d’avoir désamorcé beaucoup de choses lors de la lecture du titre du film et des rondes effectuées.

    J’ai revisualisé mon film dont le titre était devenu « calme dans la tempête » avec aucune charge émotionnelle ressentie, un calme plat.
    Une agréable sensation, un réel soulagement.

  12. Marie-Claire

    Le titre de mon film «  une réunion de travail cauchemardesque » . Je repense à cet évènement et ressens des brûlures d’estomac et la gorge serrée. L’intensité émotionnelle au moment des faits était énorme mais à l’heure actuelle , après quelques années, elle se situe à 5. Je peux donc commencer à dérouler le film. Je vois le décor, les protagonistes et je commence le film un peu avant l’incident. J’ai rapidement ma première émotion : «  l’angoisse » avec l’estomac serré, I=4 , phrase de préparation «  même si j’ai cette angoisse, je… » rappel «  cette angoisse » j’exécute une ronde qui suffit à ramener l’intensité à zéro. Je reprends le cours du film jusqu’à une deuxième émotion: «  peur » avec oppression thoracique et sensations de fourmillements désagréables dans les jambes, I=5. «  même si j’ai cette peur à l’idée de …, je… » rappel «  cette peur » Là, 4 rondes seront nécessaires pour un retour à zéro en modifiant un peu les phrases de préparation pour les rendre plus précises. Je relance ensuite le film et stoppe un peu plus tard sur un sentiment d’humiliation, de mal-être important caractérisé par des tensions diffuses dans le corps, la gorge serrée et la sensation que mon visage s’est figé. I=6. Au fur et à mesure du tapping, je sens les sensations désagréables baisser significativement d’intensité et à ma grande surprise j’évalue cette première ronde d’emblée à zéro. En tapotant j’ai une solution qui s’est imposée à moi lors de cette dernière ronde et qui m’aurait permise, lors des faits, de sortir de l’impasse dans lequel je me trouvais. Je reprends le déroulé mais il ne se passe plus rien de particulier ensuite.
    Je visionne le film de nouveau, son titre, à présent, est «  savoir rebondir » , le déroulé intégral ne provoque pas de réaction particulière .
    Je peux à présent tester en visualisant une nouvelle fois. Je vois donc une fois encore ce court-métrage en entier en zoomant sur les visages surpris, insiste sur les silences gênés, le malaise général palpable mais je ne ressens plus rien de négatif.

  13. Nathalie REICHERT

    @MO … nous sommes bien d’accord ! C’est hyper intéressant ! C’est effectivement ce qui me manque actuellement… le recul nécessaire pour aller piocher dans les précédents modules, mais ça va venir… 😉 – Très bonne idée de travailler sur cette croyance ! Un grand merci !

  14. MO

    @ Nathalie :
    “cette histoire a fait partie de moi toute ma vie et je ne peux pas la supprimer.”

    Suggestions :
    – “même si j’ai cette croyance (phrase ci dessus)…
    – “même si j’ai BESOIN de rester accrochée à cette histoire/ de garder ma (émotion : peru, colère, tristesse..;etc)”
    – relisez le mémo du module 4 // 2 astuces, cealal vous aidera à creuser.
    – ah, oui, revisionnez aussi la première video du Module 3, la partie sur Mémoire/souvenir !

    Et sinon, pourquoi pas travailler çà avec un praticien EF, ou en supervision : plus tard si le cours n’a pas suffit à régler le problème ?

    De toute manière, faire l’expèrience de l’EFT comme patient est un enrichissement que je conseille (comme de faire des séances avec un sophrologue quand on se forme à la sophro pour en faire un métier !)

  15. Nathalie REICHERT

    Le titre de mon film : un matin glauque – rien que d’y penser, j’ai la gorge qui me brûle, serrée, envie de pleurer, le thorax comprimé… émotion à 9/10 je décide donc d’arrondir les angles “même si j’ai des difficultés à parler de ce qui s’est passé ce matin là, je m’accepte, etc…” – je fais deux rondes – puis une 3è avec “même si j’ai encore du mal…” – mots rappels : un matin glauque. L’émotion a diminué mais j’ai toujours la gorge qui brûle. Je décide de pratiquer le tapping en continu. Je déroule le film avec les protagonistes, et je commence bien avant ce qui me perturbe et je déroule… pas longtemps car j’ai une première émotion qui monte… je n’étais pas à mon aise avec la situation, et je n’arrive pas à décrire mon émotion véritablement… donc tant pis je prends “mal à l’aise” et je tapote… je continue de dérouler mon film et je change de point : “surprise”… je continue et je change encore de point “dégout”… puis “colère” … puis “peur”… j’arrête … j’évalue à 7. Je reprends toute l’histoire depuis le début en décidant de faire une ronde sur chaque émotion qui remonte… je reprends les mêmes émotions et je tapote… ma gorge est toujours serrée, comme brûlante… mais ça va mieux. Je prends du recul, et je vois la scène comme si c’était arrivé à quelqu’un d’autre. Cependant je n’arrive pas à descendre à 0 et je me fais la réflexion suivante : cette histoire a fait partie de moi toute ma vie et je ne peux pas la supprimer. Un sentiment étrange. Je mets au coffre fort pour l’instant…
    C’est un “dossier” que je traine depuis des années qui m’a longtemps affecté et sur lequel j’ai travaillé avec des professionnels. Je pensais que c’était bon ! Pas d’abus physique mais un comportement qui m’a profondément choqué alors que j’étais adolescente. Cette expérience m’a permis de mettre des mots sur les émotions que je peux ressentir encore aujourd’hui… chose que je n’avais jamais fait jusqu’à présent. Cette séance m’encourage à y revenir une prochaine fois pour creuser un peu plus. C’est très intéressant et très enrichissant…

  16. Sophie S

    Le titre de mon film : “imposture”. J’ai commencé à installer mon décor et déjà je ressentais une boule dans la gorge (pourtant j’ai déjà beaucoup travaillé sur cet aspect douloureux et clé de mon histoire”), intensité 5/:10. J’ai fait une ronde pour apaiser cette sensation et arrondir les angles, la boule s’est allégée, j’ai pu continuer. J’ai installé les personnages et commencé à déroulé le film. J’ai ressenti un creux dans le ventre, intensité 4 “Même si j’ai ce creux dans le ventre…” jusqu’à ce que je sente qu’il avait disparu, puis est venue l’émotion de la honte (8/10), “Même si j’ai cette honte, je m’aime et je m’accepte totalement et profondément”, rien que de prononcer cette phrase, ça m’a fait du bien. J’ai pu rabaissér l’intensité de ce sentiment et en même temps que je tapotais m’est venue une question (ce n’est pas la première fois, où et quand as-tu eu cette sensation là ? j’ai revu des scènes plus jeunes, en me disant que je reviendrai tapoter dessus plus tard). Pause, j’ai bu un verre d’eau. J’ai relancé le film, les scènes s’enchainaient de manière plus fluide. Encore de la honte. Phrase de rappel : Même si j’ai toujours cette honte… “. Mon ressenti a à peine évolué. Cette fois, je fais une ronde complète avec la gamme des 9 actions, Toujours la même phrase de préparation. Après ça, l’émotion est redescendue à 2. Ronde suivante, phrase de préparation, “même si je ressens encore u n peu de honte, … ” et pendant le tapping, je me rends compte que je suis en train de me redresser et que ma voix s’est affermie en fait : Intensité 1. Dernière ronde “Même si j’ai encore ce presque rien de honte… ” et au fur et à mesure du tapping le sentiment qui vient c’est la combativité. Je termine avec ce ressenti.
    Je me repasse le film, je me sens à peine concernée par lui, je vois un autre moi assis à côté de moi dans la salle,

  17. MO

    Bonjour,

    La Movie technique est une manière de mettre à distance.

    Christine, le fait de vous être mise en sophro a sans doute effacé cette distance car vous vous êtes trouvée vivre “le film dans le film”. D’où l’inconfort direct (vous dites “je me suis arrêtée” et non “j’ai arrété le film” ! 😉
    Donc effectivement difficile d’être “au four et au moulin !

    Conseil 1 :
    – Imaginez le film en restant en conscience de veille. Mettez-le sur pause dès que vous ressentez une émotion. Ne revenez au film qu’une fois cette émotion ramenée à zéro.
    Si vous avez pris une problématique trop lourde, mettez cela “au coffre”. revenez-y plus tard dans al formation. Sinon, il serait préférable de le voir en supervision ou en séance avec un thérapeute.

    Ces expèriences sont excellentes : elles permettent de sentir mais aussi de comprendre nos limites et surtout nous signalent les “dossiers” à travailler dans le cadre de notre développement personnel.
    L’important est d’apprendre. Là vous avez bien compris la démarche EFT, et êtes allée chercher un pied de la table.

    Conseil 2 : Essayez avec un d’intensité plus faible.

    MERCI de votre engagement ici. Vos phénos enrichissent tout le groupe : les difficultés vont recevoir des conseils et les témoignages de “réussite” vont encourager chacun.Du coup, LES CONSEILS SONT A PRENDRE EN COMPTE PAR TOUS. Nous partageons ainsi les ressources.

    Profitez-en bien !

  18. christine KERVELLA

    Problématique : « Je n’arrive pas à m’affirmer sans avoir de culpabilité ou de peur de la réaction de l’autre »
    Sur la base de cette problématique récurrente, j’ai choisi de traiter un événement spécifique (j’avoue que j’ai eu un peu de mal à choisir). Bien, ce choix fait j’ai identifié les différents aspects, là encore, un peu de mal, car plusieurs sont arrivés.
    J’ai donné un titre à mon film « Sans peur et sans reproche », j’y ai installé les protagonistes et le décor. Puis installée dans mon fauteuil de ciné j’ai débuté le film après m’être mise en état (plus ou moins) sophronisé.
    A un moment je me suis arrêtée car une vague de culpabilité m’envahissait me nouant l’estomac, avec cette pensée « cette culpabilité me bouffe et me limite » au fur et à mesure des tapotements, c’est comme si mon estomac bougeait et cette sensation au début très désagréable devint comme un massage agréable, un peu plus loin une émotion de colère est arrivée me serrant la gorge, j’ai même bu quelques gorgées d’eau (j’avais mis un verre à côté de moi), à la fin des rondes sur cette colère, une chaleur apaisante s’est installée dans ma gorge, comme un foulard de soi qui m’enveloppait mon cou..
    Je me suis arrêtée sur les différentes émotions liées aux différents aspects. Cela m’a semblé assez long !
    Je pense qu’il est certainement plus facile de faire cette technique sur une autre personne car ici cela demande d’être « au four et au moulin » par conséquent c’est plus éprouvant.

  19. Daniela

    J’ai fait cet exercice sur moi même. Mon titre: Abandon. Qu’en choisissant le titre de mon film, j’ai senti une boule à l’estomac (8/10). J’ai fait une ronde de suite pour apaiser “ma boule”. Je ne savais pas trop quelle émotion nommer et j’ai simplement fait la ronde autour de la boule à l’estomac, la sensation. Ma phrase était “même si j’ai cette boule au ventre…” et j’ai commencé à tapoter. Com me souvent, le mot rappel change, évolue avec la ronde. J’ai eu plusieurs mots et à la fin de la première ronde, l’intensité de mes émotions bordéliques étaient carrément augmentée! J’ai senti comme un grand pic émotionnel et mes larmes sont venues. J’ai senti de la fatigue, du désespoir et me suis dite que je ne serais jamais libérée de cette blessure. Le film passait déjà en boucle dans ma tête et là, je me suis calmée avec l’aide de la respiration et ai pris quelques instants de pause. En réfléchissant pour trouver un aspect, j’ai ressenti du regret, de la honte même (20/10 je crois!). Je sentais que ça bouillonnait en dessous du contrôle physique et ai fait des rondes pour mes deux aspects phares. Le regret: Je touchais quelque chose de douloureux et insupportable presque. L’intensité est haute et je ne sais pas comment ça serait possible qu’elle baisse. Je me sens serrée, étroite, sombre et seule. Je suis prisonnière de cet scène qui me torture sans repos. J’ai fait une ronde longue avec le point sensible et le point de gamme. Je me suis donnée du temps. Quand je l’ai finie, l’intensité était toujours très haute et mes émotions en tourbillon. J’ai fait une pause en regardant les poussière dans l’air. Je me sentais, me cherchais. Je sentais ma tête un peu lourde mais mon coeur était plus léger. J’arrivais à regarder la scène avec moins de peine, un peu de recul. J’ai fait la ronde pour la honte qui du coup, était baissé à 6/10 (!!!). J’ai commencé, en essayant aussi de me voir dans cette salle de cinema avec mon film d’horreur sur l’écran. J’étais toute seule dans un endroit complètement public, avec la lumière propre à une salle de projection. Je voyais la scène en grand! C’était envahissant! Je me suis concentré sur la honte et elle est resté avec moi un moment pendant la ronde, jusqu’à la fin de la recette de base où elle est devenue tristesse profonde. Encore des larmes, des sanglots même. Je la respirait, je la buvais, je m’y baignait. Immersion totale! J’étais ma tristesse! Ce sentiment était débordant et absolu. Pause… J’ai tapoté alors le point sensible (c’est un peu particulier ce point, n’est ce pas? Intense!) et suis partie vers la ronde complète sur ma main. Tout d’un coup, je me suis rendue compte que ma tristesse devait partir! Elle me dérangeait et avec ce sentiment, je ne pouvais pas avancer vers autre chose. C’est comme si mes yeux s’étaient ouverts et c’était surprenant, cette nouvelle possibilité! La sortie de la caverne! J’accueille ma découverte et mes larmes arrêtent. Je tâtonne, je goute. Mes sens sont éveillés et je me sens sensible. Je me sens contente. La tristesse a été mise à l’écart.
    Je me rends compte maintenant, en écrivant ses lignes, que c’est facile de basculer vers l’état où je me trouvais avant cet exercice et que un travail continu doit être fait. Je ne me sens pas encore complètement immunisée… Mais, en pensant à la salle de cinéma, je me vois en présence du personnage principal de mon film, tel qu’il est aujourd’hui, qui m’accompagne dans cet épreuve en me tentant la main.
    Merci pour cette expérience! L’ouverture de la conscience n’a pas de prix!

    Quelques observations plus objectives sur l’exercice: Je l’ai fait sur moi même et le fait de tout sentir, de tout voir, et de tout savoir, m’a mis carrément en position fragile. J’ai du faire un double travail pour comprendre la technique et au même temps, me soigner. C’était enrichissant et fatigant. Je faisais des aller-retours et les choses ne se présentaient pas tellement dans l’ordre indiquée par les consignes. Je suppose que quelque part, ce ne sont que des formalités en s’agissant de Soi.